New York, 1929 : la bourse s’effondre
entraînant les États-Unis dans un krach
boursier qui marque le début de la Grande Dépression, la plus grande
crise économique du XXe siècle. Dans ce contexte instable, sombre et difficile, les « peintres américains n’eurent de cesse de questionner l’identité américaine et d’explorer la possibilité d’un art propre ».
L'exposition - intitulée « La peinture américaine des années 30 - The age of anxiety » et qui a lieu au musée de l’Orangerie à Paris jusqu’au 30 janvier 2017 - rend compte de ces temps troublés à travers une cinquantaine de toiles. Des œuvres qui témoignent des préoccupations d’une époque (insécurité économique, chômage, pauvreté...) mais qui envisagent une « ouverture » qui s’exprime par et dans la peinture (Extraits du Monde des Arts-13/10/2016)
L'exposition - intitulée « La peinture américaine des années 30 - The age of anxiety » et qui a lieu au musée de l’Orangerie à Paris jusqu’au 30 janvier 2017 - rend compte de ces temps troublés à travers une cinquantaine de toiles. Des œuvres qui témoignent des préoccupations d’une époque (insécurité économique, chômage, pauvreté...) mais qui envisagent une « ouverture » qui s’exprime par et dans la peinture (Extraits du Monde des Arts-13/10/2016)
American Gothic de Grant Wood |
American Gothic, œuvre controversée est le tableau icône de la peinture américaine des années 30 réalisé par Grant Wood ;il semble idéaliser l'Amérique des pionniers, une société rurale ancrée
dans ses valeurs, rétive à la modernité.
L'exposition du Musée de l'Orangerie s'organise sur 5 thèmes et une introduction qui met en avant la grande diversité de styles dans cette peinture américaine, comme cet étonnant New Yok Paris N°3 de Stuart Davis
Contrastes américains: puissance industrielle et retour à la terre
Grant Wood-Young Corn (1931) |
Dans cette période éprouvante pour l'Amérique (chômage, précarité, expropriations..etc), des artistes évoquent les dégâts et drames engendrés par cette crise, et d'autres donnent une image rassurante d'un monde rural (lui aussi en difficulté) à travers des paysages apaisés.
American Justice de Joe Jones (1933) dénonce les crimes racistes et Phoenix (Portrait in the Desert: Lenin) de Guglielmi en 1934, montre que les artistes sont sensibles aux enjeux politiques.
Très belle exposition, en effet. J'en ai rendu compte dans mon blog "transhumances" : http://xavierdenecker.fr/la-peinture-americaine-des-annees-1930/
RépondreSupprimerTrès belle et très intéressante expo en effet et j'ai apprécié ton texte de compte rendu!
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